Aucun être humain n’est limité : Eliud Kipchoge appelle à une nouvelle action pour mettre fin au paludisme
Eliud Kipchoge est convaincu que nous pouvons vaincre le paludisme dans son pays d’origine, le Kenya, et dans toute l’Afrique. Il croit que si nous travaillons tous ensemble, nous pourrons voir un monde sans paludisme en l’espace d’une génération.
" Dire qu’aucun être humain n’est limité signifie beaucoup de choses. Ce que j’essaie de vous dire, c’est que vous devriez oser essayer l’impensable."
Connu dans le monde entier comme étant le plus grand marathonien de notre temps, l’athlète kenyan Eliud Kipchoge est une force avec laquelle il faut compter. Il sait mieux que quiconque que quand on vous dit que quelque chose n’est pas possible, ce n’est pas un obstacle, mais un défi à relever. Eliud est la première personne de l’histoire à courir un marathon en moins de deux heures et son approche pour éliminer le paludisme n’est pas différente.
« Vous savez que je crois qu’« aucun être humain n’est limité »... Personnellement, je crois que nous pouvons éliminer le paludisme de notre monde, parce que je crois au changement, je crois qu’il faut essayer de faire quelque chose que les gens croient impossible. »
Tout comme l’entraînement pour un marathon, la lutte contre le paludisme a été une longue bataille d’endurance et un test en termes d’engagement. Pendant des décennies, nous avons connu des progrès incroyables et révolutionnaires, des victoires, des périodes où nous avons pris du retard, ainsi que des difficultés qui semblaient impossibles à surmonter.
Depuis trop longtemps maintenant, le paludisme est un lourd fardeau pour les personnes affectées, en particulier les jeunes enfants. « Le paludisme nous a volé nos vies, notre temps... il nous a volé nos parents, nos enfants, il nous a volé beaucoup de choses », explique Eliud. « Aussi, je m’implique pour faire en sorte que le paludisme ne nous vole plus notre avenir. »
Au Kenya, des milliers de vies sont perdues chaque année à cause du paludisme et des millions de personnes sont touchées par la maladie. Eliud a grandi dans le Kenya rural, il a côtoyé le paludisme et a vu les effets que cela a produits sur sa communauté locale et sur tout son pays. « J’ai attrapé le paludisme quand j’étais jeune, et même à 17-18 ans. »
« Le paludisme nous a volé nos vies, notre temps... il nous a volé nos parents, nos enfants, il nous a volé beaucoup de choses... Aussi, je m’implique pour faire en sorte que le paludisme ne nous vole plus notre avenir. »
Croyez-le ou non, même le médaillé d’or olympique Eliud a été freiné par le paludisme. « Personnellement, j’ai eu le paludisme plusieurs fois. J’ai eu le paludisme une fois lorsque je me suis qualifié en 2002 pour les Championnats du monde juniors d’athlétisme organisés par l’IAAF en Jamaïque. Je n’ai pas pu y aller parce que j’étais vraiment malade. » Eliud n’a pas pu représenter le Kenya aux championnats, une autre difficulté qu’il a surmontée au début de sa carrière.
Pour Eliud, il est vital de faire savoir que le paludisme peut être évité et traité et que c’est une course que nous pouvons et voulons terminer. Aujourd’hui, il appelle les jeunes à prendre leur avenir en main et à se joindre au mouvement pour en finir avec le paludisme en une génération.
"J’invite les jeunes à rejoindre cette cause qui change le monde... Il est important d’atteindre l’objectif zéro paludisme, car cette maladie nous vole la vie. Et chaque vie est précieuse."
Ensemble, nous n’avons vraiment aucune limite. Il n’y a rien que nous ne puissions réaliser en nous engageant. Le leadership et les actions communautaires en font aussi partie. Rejoignez Eliud Kipchoge et tirer un trait sur le paludisme aujourd’hui.