L’artiste met sa carrière créative au service de la lutte pour l’élimination du paludisme
L’artiste met sa carrière créative au service de la lutte pour l’élimination du paludisme Láolú s’est engagé dans cette campagne pour combattre le paludisme dans son pays, le Nigeria, et sur le continent africain. Rejoignez-le pour tirer un trait sur le paludisme.
En tant qu’ancien avocat des droits de l’homme devenu militant et artiste mondial, Láolú Senbanjo a constaté que l’action collective et la créativité peuvent se conjuguer pour changer le monde. En tant que Nigérian, il sait également que le Nigéria représente un quart de la charge mondiale totale du paludisme et que cette maladie continue d’affecter les populations dans tout le continent africain.
« Le paludisme est un problème auquel des millions de personnes sont confrontées à un moment ou un autre. Nous savons que le paludisme vole une partie importante de notre vie. »
En tant que directeur artistique de la campagne Tirer un trait, Láolú a créé un nouveau langage visuel universel sur le paludisme composé de traits, de symboles et de motifs, appelé « Muundo », un mot swahili qui signifie « construire un mouvement ».
Grâce au langage du « Muundo », Láolú compose un récit visuel sur le paludisme et exprime les dangers qu’il représente, mais aussi l’espoir d’un monde sans paludisme. Láolú espère que son approche et la campagne donneront aux jeunes les moyens de défendre et de mener la lutte pour faire de l’objectif Zéro Palu une réalité.
« Il y a beaucoup de symbolisme dans les graphismes. Si vous regardez le dessin très détaillé représentant un moustique, vous verrez qu’il contient un X, ce qui signifie que nous voulons mettre fin au paludisme. Il y a aussi la partie dans laquelle on voit un triangle, que nous appelons “Aro meta” en yoruba, qui signifie l’équilibre. C’est important parce que nous devons trouver un équilibre entre nos efforts et notre énergie pour lutter comme il faut contre le paludisme. »
« Et beaucoup de gens ne survivent pas. Je veux que la prochaine génération soit libérée de tout cela. Je veux, pour eux, que ce soit une génération sans paludisme. »
Láolú a été témoin de nombreux cas de paludisme et sait à quel point la vie normale est mise en suspens lorsqu’une personne souffre de la maladie. La scolarité est interrompue, on risque de perdre son emploi, les familles traversent des difficultés en raison du coût des traitements et, dans de nombreux cas, elles sont confrontées à des décès.
Ayant lui-même souffert et guéri du paludisme, il sait combien il est important de mettre fin à cette maladie pour que chaque enfant et chaque jeune en Afrique puisse comme lui, réaliser ses rêves.
« J’espère que la prochaine génération n’aura jamais à souffrir du paludisme, point final. En effet, en grandissant au Nigéria, j’ai pu voir le temps qu’il faut pour guérir du paludisme, et ce n’est pas une blague. Personne ne devrait avoir à vivre cela. Quand ils ont le paludisme, les jeunes sont obligés de manquer l’école, les travailleurs s’absentent de leur travail. Je veux dire qu’on finit par tout manquer, parce qu’on ne peut rien faire. Littéralement, on est cloué au lit. Et beaucoup de gens ne survivent pas. Je veux que la prochaine génération soit libérée de tout cela. Je veux, pour eux, que ce soit une génération sans paludisme. »
Montrons au monde qu’ensemble, nous sommes trop forts pour être vaincus par le paludisme. Rejoignez Láolú et tirer un trait sur le paludisme.