Omotola : il est « temps » d’en finir avec le paludisme en Afrique
Dr Omotola J Ekeinde, star de Nollywood et philanthrope, estime qu’il est grand temps de lancer une campagne pour les jeunes visant à éradiquer le paludisme en Afrique. Elle révèle pourquoi elle est fière de tirer un trait sur le paludisme.
Originaire de l’État de Lagos, le Dr Omotola J Ekeinde, star de Nollywood et philanthrope, ne connait que trop bien le paludisme. En fait, la plupart des Nigérians connaissent le paludisme et vivent avec lui au quotidien.
« Le paludisme est un problème auquel nous avons tous été confrontés dans notre vie », explique Omotola. « Au Nigeria, tout le monde l’a eu à un moment ou un autre. Pour être honnête, beaucoup de gens n’y pensent pas, on pense que c’est normal, comme d’avoir mal à la tête. Il est donc revigorant de faire partie de cette campagne qui s’attaque de front au paludisme en tant que problème majeur. »
Le Nigéria est le pays du monde où le paludisme est le plus répandu, avec 25 % des cas au niveau mondial et 24 % de la totalité des décès dus à cette maladie dans le monde entier. La maladie touche des millions de personnes chaque année dans le pays, menaçant en particulier les femmes enceintes et les enfants. Selon les données les plus récentes, le paludisme tue plus de 95 000 Nigérians chaque année.
« Je ne connais aucun Nigérian qui dise n’avoir jamais eu le paludisme », indique Omotola.
« Ce serait tellement merveilleux si le paludisme était éradiqué dans le monde entier et en particulier en Afrique. C’est un très gros problème pour nous. Cela nous enlèverait un si grand poids, l’élimination du paludisme serait synonyme de tranquillité d’esprit. »
La campagne « Tirer Un Trait » vise à transmettre un message : nous ne devons pas accepter le paludisme. Nous n’avons pas à accepter les décès, les heures de travail ou d’école perdues, les occasions manquées.
« Il est temps de reprendre notre avenir en main », affirme Omotola : « Je pense que c’est le moment de s’arrêter et de dire, d’accord : regardez ça. Devons-nous vraiment vivre toute notre vie avec ça, surtout si on peut y mettre un terme ? » "
Ces dernières années, des progrès incroyables ont été réalisés pour réduire le nombre de décès dus au paludisme et pour ouvrir la voie à l’éradication de cette maladie. Mais sans un financement suffisant, et avec la Covid-19 qui met une pression supplémentaire, ces progrès sont menacés.
Avec cette campagne, Omotola espère que les jeunes d’Afrique s’engageront dans la lutte contre le paludisme, en appelant les dirigeants à agir et en suscitant des changements dans leurs propres communautés.
« Je pense que cette campagne se distingue par son approche audacieuse et créative. L’art de Láolú est très connu et respecté, c’est un apport dynamique »
« Ça fait du bien d’être au cœur d’une campagne qui intègre les jeunes. »
L’énergie et le style de la campagne qui mettent en scène l’art de Láolú de New York et la direction de Meji Alabi la démarquent pour Omotola. « Je pense que cette campagne se distingue par son approche audacieuse et créative. L’art de Láolú est très connu et respecté, c’est un apport dynamique », dit-elle, « et combiné à Meji Alabi pour le tournage et la réalisation, je pense que cela crée un mélange puissant. C’est une chouette atmosphère, ça va être plus jeune, plus avant-gardiste. »
Omotola est convaincue qu’un monde sans paludisme est possible si nous travaillons ensemble pour y parvenir. Rejoignez-la et tirer un trait sur le paludisme dès aujourd’hui.