Siya Kolisi, champion de rugby
« Mon message aux jeunes est qu’il faut être passionné et s’engager. C’est une opportunité extrêmement positive, car nous pouvons réellement mettre fin au paludisme en une génération. »
Siya Kolisi, capitaine des Springboks vainqueurs de la Coupe du monde, estime que rien n’est plus important que de protéger la vie et les opportunités de nos enfants. Après tout, ils sont l’avenir. Ayant lui-même surmonté de nombreux défis au cours de sa jeunesse, Siya sait à quel point il est important que les jeunes puissent exprimer leur opinion et réaliser leur potentiel afin d’être les maîtres de leur propre destin et de faire une différence dans le monde qui les entoure.
Il est fier d’avoir grandi dans le township de Zwide, dans la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud, où il a été élevé par sa grand-mère.
"J'ai grandi à Port Elizabeth, dans un township appelé Zwide. […] C’est un quartier très défavorisé financièrement, mais nous sommes des gens formidables, des gens heureux. Nous utilisons ce que nous avons autour de nous pour survivre."
Siya est un leader qui est parti de rien. Il joue au rugby en club pour les Stormers en Super Rugby et pour la Western Province dans la Currie Cup. En 2018, Siya est entré dans l’histoire en devenant le premier homme noir à être nommé capitaine de l’équipe africaine des Springboks, qu’il a menée à la victoire en Coupe du monde en 2019.
Désormais, il veut utiliser son influence pour donner en retour et aider à sauver et protéger des vies en luttant contre le paludisme.
« J’aime les enfants, j’aime les jeunes, ils sont l’avenir de notre monde. J’en ai deux à moi, ainsi que mon frère et ma sœur cadets. Je ne veux vraiment pas que les enfants en Afrique ou ailleurs soient touchés par cette maladie meurtrière que l’on peut prévenir et traiter facilement. »
Au cours des vingt dernières années, les progrès mondiaux de la lutte contre le paludisme ont été décisifs, avec plus de 7 millions de vies sauvées, principalement de jeunes enfants. Jamais autant de pays n’ont été si proches de l’élimination de la maladie. En ce moment, l’Afrique du Sud fait partie de l’équipe « Élimination 8 » des pays d’Afrique australe, qui vise à mettre fin au paludisme d’ici 2030.
La campagne « Tirer un trait sur le paludisme » a pour objectif de combattre l’apathie autour du paludisme et de montrer que cette génération de jeunes peut être – et sera – celle qui mettra fin à cette maladie mortelle.
« Je suis fier de faire partie de cette campagne, déclare Siya, et je suis vraiment enthousiasmé par ce qu’elle va réaliser. Cela aura un impact positif énorme sur la vie des jeunes et sur l’avenir de notre monde. Mon message pour les jeunes est qu’il faut être passionné et s’engager parce que c’est une maladie meurtrière à laquelle nous pouvons mettre fin en une génération. »
La fin du paludisme déclenchera une vague d’effets positifs sur de nombreux aspects de la vie en Afrique, qu’il s’agisse du renforcement des soins de santé et de la libération de places dans les hôpitaux, de la possibilité pour les enfants de se concentrer sur leur éducation ou de la relance des économies des pays africains.
Cette génération de jeunes Africains est celle des acteurs du changement qui mettront un terme définitif au paludisme. Rejoignez dès aujourd’hui Siya Kolisi et la campagne « Tirer un trait sur le paludisme ».